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PHILIPPE HIQUILY (1925-2013)
La sauteuse, 2002-2007Fer martelé et cheveux synthétiques, signé et numéroté EA 3/4, édité en 200754 x 27 x 30 cm - 54 ? x 10 5/8 x 11 7/8 in.Beaten metal and synthetic hair, signed and numbered EA 3/4EXPOSITION:Hiquily Fer, exposition personnelle à la Galerie Ratton-Hourdé, Paris, 2007Philippe Hiquily et Wang Keping: sculpture et sensualité, exposition à la Galerie LOFT, 2009 73 sculpteurs, 2ème biennale de sculpture organisée par Lydia Harambourg, Propriété Caillebotte, Yerres, 2009BIBLIOGRAPHIE:73 sculpteurs, 2ème biennale de sculpture organisée par Lydia Harambourg, 2009 p.89 (couleur)Catalogue Raisonné, Philippe Hiquily, 1948-2011, Volume 1, Loft éditions, Paris, 2012, reproduit sous le numéro 02.Scu.Saut.Ed.F-D.54Né à Montmartre en 1925, Philippe Hiquily suit des études secondaires puis s'engage dès ses 18 ans dans la Résistance. Une fois la guerre achevée, il entre temporairement à l'Ecole des Beaux-Arts d'Orléans avant de partir en Indochine jusqu'en 1947.A son retour en France, il intègre l'Ecole des Beaux-Arts de Paris et se forme à la sculpture aux c?tés des sculpteurs Janniot et Gimond.Fort de ces expériences, il est amené à rencontrer César, Féraud ou encore Guino.Avant de travailler le métal, l'artiste s'adonne à la technique du platre, de la terre et de la céramique.Dans les années 50, il découvre la Grèce, cultivant sa passion pour l'histoire et l'archéologie. De retour en France, il fréquente les salles du Musée de l'Homme où il puise la plupart de son inspiration, notamment auprès des Vénus Callipyges.Pour confectionner ses sculptures, il récupère de vieux matériaux auprès des ferrailleurs, ce qui donne le ton quant à son processus de création, bien singulier au regard de celui de ses contemporains. En effet, Hiquily adopte même la technique du?Sphyrélaton?, qui consiste en la modélisation de petites plaques en bronze sur du bois. Ces plaques sont ensuite cloutées afin de donner un modelé au corps. Cette technique était pratiquée par les Grecs à l'époque archa?que. Hiquily développe également la légèreté des formes par des sculptures aériennes dotées, pour certaines, d'un moteur afin de les rendre autonomes.Dans sa volonté de réconcilier l'art et la vie, il se rapproche des ready-made de Duchamp par l'emploi d'objets manufacturés de l'art traditionnel du métal.A partir des années 60, la sculpture d'Hiquily s'identifie progressivement à ce qu'Alain Jouffroy appelle la?réalité érotique?. La femme, érigée en divinité inatteignable, passe du statut de mater mythique à celui de castratrice et séductrice. L'artiste transfigure l'être humain et évoque les liens du désir universel qui unissent l'homme et la femme dans toute leur animalité. L'art d'Hiquily n'a pas vocation à dénoncer ou à pr?ner une idéologie ou une critique sociale.Le langage d'Hiquily devient un style dans lequel le dieu de l'Amour, Eros, prend possession de l'iconographie.A la fin des années 70, le mouvement retient à nouveau toute son attention avec la reprise d'éléments de balancement. Philippe Hiquily trouve toute sa satisfaction et son enchantement dans le nouveau bouleversement de notre rapport à l'oeuvre. La Sauteuse fait intervenir la démarche d'un mouvement de bascule. Le spectateur est à présent invité à toucher l'oeuvre, il ne se contente plus seulement de la regarder. Cette Sauteuse, par une intervention extérieure, génère un mouvement de bascule. Cette figure féminine se lance dans des pirouettes, à l'image de ses?funambules du cirque?, datant des années 80.Cette sculpture mobile de la Sauteuse convoque le hasard par un mouvement manuel qu'il considère d'une grande imprévisibilité, contrairement à un mouvement généré par un système électrique. L'oeuvre n'est donc pas soumise aux lois du sculpteur, mais l'artiste y est soumis.En somme, Philippe Hiquily refuse de se lier à un quelconque mouvement artistique, même si son utilisation d'objets de