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Description: CHINE
Très importante pendule musicale automate à sonnerie au passage sur deux timbres, en forme de vase fleuri.
Elle est constituée d’une vasque en cuivre entièrement ciselé, guilloché et doré à décor de dragons et d’oiseaux exotiques parmi des feuillages et des fleurs, et ornée de cabochons en verre de couleurs et de quatre plaques chantournées en émail de Canton polychrome représentant des paysages lacustres animés de personnages occidentaux.
Au centre, le cadran émaillé à chiffres romains noirs et aiguilles ajourées.
De cette vasque jaillissent des feuilles et des fleurs de lotus au naturel, ces dernières animées à l’aide d’un cordon de tirage descendant dans la tige et reliées au mécanisme contenu dans la vasque.
Le mécanisme musical à cylindre est actionné par un poussoir se trouvant sur le dessus de la vasque.
Fin de l’époque Qing.
(Manque des cabochons, accident au filetage de la tige centrale, mécanisme à réviser).
Haut. : 169cm.
Note : Après que les horloges eurent été introduites à la cour de la dynastie Ming, les empereurs firent appel aux services de missionnaires européens qui connaissaient déjà ces mécanismes et pouvaient en assurer le fonctionnement et l’entretien au quotidien. Pendant la dynastie Qing, les empereurs Shunzhi, qui régnèrent de 1644 à 1661, Kangxi (1662-1722), Yongzheng (1723-1735) et Qianlong (1736-1795) exprimèrent chacun un grand intérêt et une grande admiration pour les horloges. Des imitations réussies d’horloges occidentales avaient déjà été faites avant le règne de Shunzhi. Ainsi, lorsque l’empereur Kangxi accéda au tr?ne, la Cité interdite était déjà pleine d’horloges. Dans le même temps, les Européens ont été invités à mettre leur ma?trise de l’horlogerie mécanique au service de l’amélioration de la qualité des horloges de fabrication chinoise.
La prolifération des horloges à la cour impériale était telle qu’un ? bureau des horloges musicales ? et un ? bureau de l’horlogerie ? ont été créés. L’empereur Kangxi, à la onzième année de son règne (1671), inscrivit les mots ? Vénération céleste ? sur la fa?ade sud de Duanning Hall. C’est là que se trouve le bureau des ? horloges musicales ?, dédié à la conservation, à la réparation et à la fabrication d’horloges. En 1732, dixième année du règne de l’empereur Yongzheng, le ? Bureau de l’horlogerie ? fut placé sous l’autorité du département responsable des ateliers impériaux qui produisaient, réparaient, entretenaient et authentifiaient les horloges installées dans toute la Cité Interdite.
Le ? Bureau des horloges musicales ? est resté à cet endroit, où il stockait des horloges et autres instruments de mesure du temps. à une certaine époque, la salle des ? souhaits exaucés ? (Ruyiguan) de l’ancien palais d’été YuanMingYuan abritait la ? Maison des horloges ?, qui assistait le ? Bureau de l’horlogerie ? dans ses taches. Selon les notes laissées par les missionnaires dans les années 1730 et 1740, sous le règne de l’empereur Qianlong, le département horloger du palais employait un groupe de missionnaires qualifiés dans cet art, des artisans chinois et des horlogers eunuques. Une centaine d’artisans ont été employés pour fabriquer des horloges pour l’empereur.
Le 18e siècle fut une période de grande prospérité pour les horlogers suisses et fran?ais. La plupart des missionnaires qui excellaient dans la fabrication d’automates et d’horloges mécaniques venaient de ces deux pays. Ils ont apporté les dernières techniques occidentales et, aux c?tés d’artisans et d’eunuques chinois, ont utilisé leurs connaissances pour élaborer les horloges chinoises les plus célèbres de cette époque. Le ? Bureau de l’horlogerie ? a vécu son age d’or dans la seconde moitié du 18e siècle. Les horloges fabriquées à cette époque étaient des commandes de l’empereur, d’où leur nom Yuzhi (fabriquées sur ordre de l’empereur). Communément appelées horloges impériales, elles comprennent de nombreuses horloges à sonnerie, horloges artistiques, horloges musicales, horloges ? Geng ?, etc. Ils ont été produits avec des artisans des autres ateliers du palais, spécialistes du travail de laque, de l’ébénisterie, de la taille de l’or, du jade et de l’ivoire, du travail du métal et de la fabrication d’armes. Chacun de ces objets peut prendre plusieurs années.
Des horloges musicales sonnent les heures ou les quarts et jouent un air de musique pour marquer les heures au passage et, dans certains cas, à la demande. Les grandes horloges à sonnerie ont été fabriquées sous la dynastie Qing, généralement équipées d’un balancier en plomb et d’une transmission à engrenages. Les horloges dites artistiques étaient des objets raffinés, largement utilisés par la famille impériale et les hauts fonctionnaires.
La fameuse Cité Interdite de Pékin, classée au Patrimoine mondiale de l’Unesco, abrite une splendide collection d’horloges et de pendules mécaniques anciennes. La ? Galerie des Montres et des Horloges ? située au c?ur même de ce lieu mythique, dans la partie nord-est, propose aux visiteurs des centaines de pièces horlogères datant du 18e au 20e siècle. On y découvre une pendule de même esprit que la n?tre : elle est formée d’une vasque en cuivre et émaux cloisonnés d’où sortent des feuilles et des fleurs de lotus qui s’ouvrent et se ferment mécaniquement pour découvrir une pèche. La vasque a été élaborée dans la province de Guandong et le mécanisme musical en France. Le mouvement de pendule situé à l’intérieur de la vasque a été réalisé par le ? bureau de l’horlogerie ? ainsi que le mécanisme ouvrant et fermant les pétales des fleurs de lotus.
30 000 / 50 000 €