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? JAPON - éPOQUE AZUCHI MOMOYAMA (1573-1603)
PETIT CABINET
Japon pour l’exportation (Portugal), Art Namban, fin du XVIe siècle, début du XVIIe siècle
Laque noir et or, nacre, bronze patiné
H. 63,5 cm, L. 33 cm, P. 42 cm
Quelques manques
De forme rectangulaire, ce précieux cabinet ouvre par un vantail à serrure en fa?ade dévoilant un intérieur à sept tiroirs. Il présente une ornementation de rinceaux feuillagés et de vigne fleurie dans des réserves entourées de frises de feuillages stylisées. Deux poignées en bronze patiné prennent place sur les c?tés.
L’époque Momoyama (1573-1603) est synonyme d’ouverture sur le monde pour le Japon, et se traduit par une multiplication des échanges avec l’Occident animé par un go?t prononcé pour l’exotisme. Une partie de la production des artisans laqueurs de la Chine et du Japon exportée en Europe ne provient pas du répertoire oriental mais répond à des commandes européennes pour répondre au go?t des occidentaux. à titre d’exemple, on peut mentionner plusieurs coffres et cabinets Nanban figurant dans l’inventaire après décès du cardinal de Richelieu.
Ce cabinet constitue un parfait témoignage de l’art Nanban, qui désigne un art japonais des XVIe et XVIIe siècles influencé par de nombreux contacts avec les Nanban (littéralement barbares du Sud), autrement dit les commer?ants et les missionnaires jésuites provenant d’Europe et plus particulièrement du Portugal. Le terme Nanban était usité pour désigner les étrangers arrivant par le Sud en bateau et dont les manières étaient considérées comme barbares par les Japonais.
Ces laques sont caractérisés par la densité de leur décor qui est tout à fait atypique pour des laques japonais, traditionnellement plus épurés. Ils se distinguent aussi notamment par l’utilisation de la nacre, une technique très populaire à cette époque. La prédominance de la nacre sur ces laques japonais est considérée comme la conséquence des importations coréennes mais aussi comme le résultat de l’influence d’objets indiens achetés par les portugais à Goa.