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? PAIRE DE LANTERNES DE FORME PAGODE
Par TSUKAMOTO KAISUKE (1828-1887)
Japon, Nagoya, époque Meiji, vers 1870-1880
Cuivre doré et émail cloisonné
Signé Tsukamoto sur chaque lanterne
Socle en bois
H. 118 cm, L. 64 cm
Cette paire de lanterne porte la signature d’un des plus grands artistes travaillant l’émail cloisonné, Tsukamoto Kaisuke qui oeuvra notamment dans la ville de Nagoya dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il convient de signaler que les pièces signées de cet artiste sont extrêmement rares, souvent seulement attribuées et de petites dimensions .
Chaque lanterne prend la forme d’une pagode dont la toiture s’agrémente de clochettes. Les portes ajourées, destinées à laisser passer la lumière sont ornées de cervidés évoluant au milieu de feuillages. Elles reposent sur un f?t cylindrique rythmé d’une bague et terminé en hexagone. Le socle en bois sculpté est assis sur des pieds cambrés.
L’ensemble de cette composition est entièrement décoré selon la technique de l’émail cloisonné, véritable tour de force technique et du plus bel effet décoratif. Les ornements figurent essentiellement le monde animal où dragons et autres animaux réels ou fantastiques se détachent d’une végétation luxuriante.
Il convient de souligner l’éclat des couleurs de ces émaux cloisonnés où les dominantes de bleu du fond c?toient la polychromie des animaux et la blancheur des nuées.
Considéré comme l’un des plus importants émailleurs de son temps, Kaisuke développa une des plus belles écoles dans la ville de Nagoya. Il est également présenté comme le découvreur de l’application de l’émail cloisonné sur la vaisselle de céramique vers 1868. Il fut le ma?tre d’un autre grand artiste maitrisant parfaitement cette technique, Hayashi Kodenji (1831-1915) qui eut également une grande influence sur la technique de l’émail cloisonné.
Ce type de production était entièrement destiné à l’exportation, profitant de l’engouement de l’Occident pour le japonisme comme le montrent les Expositions Universelles de Paris en 1867 et de Vienne en 1873.