A Late Byzantine reliquary pendant, 2nd half of the 14th early 15th century
Médaillon circulaire en deux parties pour un reliquaire, avec une représentation de qualité exceptionnelle de la Vierge Marie et de l'Enfant Jésus sur le devant et du Christ au dos. Le devant peut être déplié vers la gauche. Une charnière à gauche, une charnière de verrouillage à droite, un pendentif en forme de double oeillet en haut. La représentation centrale des deux personnages est magistralement rendue et presque tridimensionnelle. L'inscription autour du médaillon concave à gauche et à droite se lit comme suit Μ(ΗΤ)ΗΡ Θ(ΕΟ)Υ Η ΓΑΡΖΟΥΛΗΟΤΗCΑ = La mère de Dieu Garzuliotissa (ou Suliotissa ?). La zone de l'image avec une bordure martelée de décoration en bande perlée, suivie à son tour par des lettres sur le pourtour, citant une épigramme du poète byzantin Manuel Philes (environ 1270 - 1330/1340). En traduction, on peut lire ceci : "Vierge pure, tu vis ; et si tu gardes le silence, cela ne te consterne pas. Car le silence convient aux jeunes filles. En vérité, tu respires aussi et tu portes la parole de Dieu" : "La partie arrière du médaillon est deux fois plus épaisse que la partie avant. Construit comme un flacon miniature de pèlerin, il a été con?u pour contenir de l'huile d'onction (ou de l'eau bénite). Il est fermé sur le dessus par une vis en forme de pointe. Le dos du médaillon n'est pas concave. Toujours en demi relief, il montre le Christ comme l'Homme de doul : la tête baissée sur l'épaule, les bras croisés, une blessure béante à la poitrine. Une fois encore, il y a une inscription sur le bord : ΖΩΟI ΜΕ X(PICTO)C ΚΑΝ ΕΝΕΚΡΩΘΙ ΞΙΛΟ = Le Christ me donne la vie, bien qu'il soit mort sur la croix. Le pendentif porte également des inscriptions sur le c?té : ΕΛΕΟΝ ΑΓΝΗC ΤΗC ΓΑΡ ΖΟΥΛΗΩΗCCΙC = la miséricorde de la Suliotissa/Garzuliotissa pure, et ΔΕΗCIC ΤΗC ΔΟΥΛΗC ΤΟΥ Θ(EO)Υ ΚΑΛΗC Τ [ΗC] ΒΑCΙΛΑΚΟΠΟΥΛΙΝΑC = la supplication de la servante de Dieu, Kale Basilakopulina. Il s'agit de la femme qui possédait (ou commandait) ce bijou exquis. Le sobriquet de la Vierge Marie, Suliotissa ou Garzuliotissa, provient probablement d'un toponyme. Une église dédiée à la Vierge Marie pourrait être attendue à l'endroit en question. Or et argent doré, légèrement frottés par endroits. Complètement intacte. D'une qualité artistique exceptionnelle, un témoignage inhabituel de piété personnelle. Haut 4,1 cm, diamètre 3,3 cm, épaiss 0,9 cm. Poids 16,7 g.
Publié : Andreas Rhoby, "La Mère de Dieu Garzuliotissa", in : H. Belting - F. Stroth (eds.), The History of Early Christian and Byzantine Art in 100 Alternative Objects (en cours d'impression).
Provenance : Provenant d'une collection privée en Allemagne du Sud. Acquis dans les années 1970 à 1980 dans le commerce de l'art.
état de conservation : II +
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