Description An impressive pair of Premier Empire ormolu and black-patinated bronze candelabra.
Two candelabras depicting a young Egyptian temple attendant standing on a high base, holding a bowl with four candle holders and on her head a vase with three candle holders. Base with slanting corners and concave sides. Widening downwards on four clawed feet, pedestal with palm leaf and pair of rosettes, on the front on one side Diana and on the other Endymion seated on a rock, with above them a hunting dog and on the sides left and right octagonal medallions with flower and leaf motifs and above a star.
The candlesticks in the front are s-shaped, with a leaf-motive in the middle and ending in a pair of wolf's and ram's heads. Front cuppas cup-shaped, one-horned and with griffin; cuppas in second line vase-shaped, with frieze, flowers and palm leaves.
Candleholders on the head twice in the form of a horn of plenty with leaf motifs and once, in the middle, in the form of a cylindrical plinth against which a pair of vestal shafts are leaning. Cuppas with leaf motif.
Identical pair of candlesticks, from the collection of Viscountess de Courval, sold at
Sotheby's, Paris, 25.03.2014, lot 305.
Notice (source Sotheby's Paris, 25.3.2014):
"Ce modèle spécifique de candélabres aux Egyptiennes demeure rare parmi les luminaires créés à Paris au tournant du XIXe siècle, à la suite du retour d'Egypte des armées de Bonaparte. Une seule paire de candélabres identique (à l'exception de la base entièrement dorée) est connue et fut attribuée à Thomire lors de sa vente à Paris, le 11 avril 1995, étude Picard, lot 61.
Ses caractéristiques stylistiques - Egyptiennes aux mains jointes, abondance et variété des motifs, étagement des lumières - ainsi que la qualité de la fonte et de la ciselure, incitent à rapprocher ce modèle des candélabres aujourd'hui exposés au Grand Trianon, dans le Salon de famille de Louis-Philippe, et datés des alentours de 1800 (inv. OA 6611): achetés en 1838 sous la Monarchie de Juillet pour meubler le chateau de Saint-Cloud, ils ornèrent ensuite le palais de l'Elysée, avant d'être déposés en 1912 au chateau de Versailles (cf. P. Arizzoli-Clémentel et J.P. Samoyault, Le Mobilier de Versailles, Chefs-d'oeuvre du XIXe siècle, Dijon, 2009, n°94, pp.266-267)".
Description FRPaire de candélabres aux Egyptiennes en bronze patiné et bronze doré d'époque Empire. Chaque Egyptienne coiffée d'un némès, surmontée d'un vase et de trois bras de lumière flanqués de figures féminines, et tenant une urne d'où s'échappent quatre bras de lumières terminés par des têtes de bélier ou des têtes de loup; reposant sur des socles terminés par des pieds en griffe sommés de palmes, l'un orné d'un relief de Diane, l'autre d'un relief d'Endymion. Paire de chandeliers identiques, provenant de la collection de la vicomtesse de Courval, vendus à Sotheby's, Paris, 25.03.2014, lot 305. Notice (source Sotheby's Paris, 25.3.2014): Ce modèle spécifique de candélabres aux Egyptiennes demeure rare parmi les luminaires créés à Paris au tournant du XIXe siècle, à la suite du retour d'Egypte des armées de Bonaparte. Une seule paire de candélabres identique (à l'exception de la base entièrement dorée) est connue et fut attribuée à Thomire lors de sa vente à Paris, le 11 avril 1995, étude Picard, lot 61. Ses caractéristiques stylistiques - Egyptiennes aux mains jointes, abondance et variété des motifs, étagement des lumières - ainsi que la qualité de la fonte et de la ciselure, incitent à rapprocher ce modèle des candélabres aujourd'hui exposés au Grand Trianon, dans le Salon de famille de Louis-Philippe, et datés des alentours de 1800 (inv. OA 6611): achetés en 1838 sous la Monarchie de Juillet pour meubler le chateau de Saint-Cloud, ils ornèrent ensuite le palais de l'Elysée, avant d'être déposés en 1912 au chateau de Versailles (cf. P. Arizzoli-Clémentel et J.P. Samoyault, Le Mobilier de Versailles, Chefs-d'oeuvre du XIXe siècle, Dijon, 2009, n°94, pp.266-267).
Beschrijving NL
Paar kandelaars 'Retour à l'Egypte'. Vuurverguld en zwart gepatineerd brons. Frankrijk, Premier Empire. Uiterst zeldzaam.
In de vorm van een jonge Egyptische tempeldienares staand op hoge voet, met in de handen schaal met vier kaarsenhouders en op het hoofd vaas met drie kaarsenhouders. Basis met schuine hoeken en holle zijden. Naar onder toe verbredende sokkel op vier klauwpoten met palmblad en paar rozetten, op de voorkant enerzijds Diana, anderzijds Endymion, gezeten op rots, met daarboven een jachthond en op de zijkanten links en rechts achtkantig medaillon met bloem- en bladmotieven en daarboven een ster.
De kaarsenhouders vooraan zijn s-vormig, met bladmotief in het midden en eindigend op een paar wolven- en een paar ramskopjes. Cuppas vooraan bekervormig, éénorig en met griffioen; cuppas in tweede lijn vaasvormig, met fries, bloempjes en palmbladeren.
Kaarsenhouders op het hoofd tweemaal in de vorm van een hoorn des overvloeds met bladmotieven en éénmaal, in het midden in de vorm van een cilindervormige sokkel waartegen een koppel vestaalsen leunen. Cuppas met bladmotief.
Identiek paar kandelaars, uit de verzameling van burggravin de Courval, verkocht bij
Sotheby's, Parijs, 25.03.2014, lot 305.
Bijschrift:
"Ce modèle spécifique de candélabres aux Egyptiennes demeure rare parmi les luminaires créés à Paris au tournant du XIXe siècle, à la suite du retour d'Egypte des armées de Bonaparte. Une seule paire de candélabres identique (à l'exception de la base entièrement dorée) est connue et fut attribuée à Thomire lors de sa vente à Paris, le 11 avril 1995, étude Picard, lot 61.
Ses caractéristiques stylistiques - Egyptiennes aux mains jointes, abondance et variété des motifs, étagement des lumières - ainsi que la qualité de la fonte et de la ciselure, incitent à rapprocher ce modèle des candélabres aujourd'hui exposés au Grand Trianon, dans le Salon de famille de Louis-Philippe, et datés des alentours de 1800 (inv. OA 6611): achetés en 1838 sous la Monarchie de Juillet pour meubler le chateau de Saint-Cloud, ils ornèrent ensuite le palais de l'Elysée, avant d'être déposés en 1912 au chateau de Versailles (cf. P. Arizzoli-Clémentel et J.P. Samoyault, Le Mobilier de Versailles, Chefs-d'oeuvre du XIXe siècle, Dijon, 2009, n°94, pp.266-267)." (bron: catalogus Sotheby's Parijs, 25.3.2014)
Dimensions H.: 81 cm