Padmapani Avalokiteshvara Tibetan Buddhist Brocadeless Thangka
Spécifications :
Peinture tibétaine Thangka_x000D_Taille - 8 pouces X 10 pouces_x000D
Formant le geste de charité avec sa main droite, et soutenant un lotus en pleine floraison dans la gauche, se tenant dans la posture trois fois courbée est l'image classique d'Avalokiteshvara. Le lotus dans sa main lui vaut l'épithète "Padmapani", padma = lotus ; pani = main._x000D
La robuste figure d'Avalokiteshvara a néanmoins un charme presque féminin sur son visage. Il est l'incarnation de la grace et de la compassion, comme l'exprime son expression pensive. Il est vêtu d'une longue dhoti riche et multicolore en forme de jupe, maintenue à sa taille délicate par une bande dorée. Le devant du vêtement inféri est recouvert de rangs de perles. Il faut noter la somptueuse galaxie de bijoux qui l'ornent, commémorant peut-être son statut de bodhisattva le plus important du Tibet. Il s'agit notamment de longs colliers sertis de lourds pendentifs, d'une couronne à cinq crêtes sertie de rubis et d'émeraudes, de bracelets, de brassards et aussi de boucles d'oreilles en forme de fl (karnaphool)._x000D_
Avalokiteshvara se dresse sur un lotus émergeant des eaux turbulentes._x000D_.
Au c?ur de la culture tibétaine
La diversité même du milieu artistique tibétain montre que les ateliers des différentes villes du XVIe siècle disposaient de moyens de communication considérables ou que les artistes étaient en fait itinérants. Comme très peu de thangkas d'avant le XIIIe siècle ont survécu aux ravages du temps, les riches divinations réalisées sont tirées de sculptures et d'illustrations manuscrites. Si l'influence la plus importante sur l'art tibétain a été celle de l'art venu de plus au sud - le sous-continent - la visualisation de divinités même similaires est fascinante. Les cherchs expliquent cela en citant le fait que le flux d'informations entre les deux régions a été textuel et verbal, ce qui a laissé les peintres tibétains libres de forger l propre style. Le royaume de Pala (VIIIe-XIIe siècle) du nord-est de l'Inde a eu l'influence la plus évidente sur les thangkas, de toutes les autres influences indiennes que l'on peut déduire. Bien que la plus grande partie de l'art pala soit perdue pour nous, nous avons pu mesurer, à partir de sculptures et d'illustrations de manuscrits, les parures, les yeux et les cils allongés, et les nez aquilins. Lors de l'islamisation de l'Inde du Nord, certains des bouddhistes indiens du pala ont créé une petite communauté au Tibet central et ont continué à produire l art, les influences originales du pala s'atténuant progressivement. Les artistes de thangka contemporains ne dépendent plus de la tutelle des Pala, et ce que cette forme d'art endémique a évolué jusqu'à aujourd'hui fait l'objet de l'admiration des amats d'art du monde entier.
Les thangkas sont l'un des dons les plus sacrés du Tibet à l'humanité. Par la contemplation des thangkas, le dévot est censé transcender son environnement grossier et terreux en un royaume défini par la compassion et la sagesse. La compassion et la sagesse sont au c?ur de la culture tibétaine moderne, qui a évolué à partir d'un peuple en guerre avec une soif de conquête matérielle. La vérité révélée dans ces thangkas est ultime et divine, la plus haute des hauts car l'art s'infiltre dans tous les aspects de la vie - les marchandises, les textiles, la décoration intérie et même la maison elle-même. D'une beauté et d'une signification superlatives, les thangkas sont le joyau de la couronne de l'art et de la culture tibétains. On dit que ces peintures sont la porte par laquelle la sagesse et la compassion des divinités émergent et rayonnent dans notre domaine d'existence.
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